La maladie d’Alzheimer plus douloureuse pour les proches que pour le malade
S’il n’existe qu’un seul aspect positif dans la maladie d’Alzheimer c’est le fait que le malade, a un stade avancé, ne se rend absolument pas compte de l’état dans lequel il se trouve. Cette maladie a ceci de pernicieux qu’elle s’installe insidieusement sans trop se faire remarquer, en tout cas pas par la personne atteinte.
Une étape douloureuse dans l’évolution de la maladie d’Alzheimer
C’est le moment ou la personne, père, mère, frère ou sœur, ne reconnaît plus sa famille. Cette étape est bouleversante pour le visiteur qui porte une grande affection à son parent.
En effet l’évolution est lente et la dégradation de l’état du malade se fait à tout petit feu. Chaque nouvelle visite permet d’en juger et constater les changements d’un mois sur l’autre.
Pour le parent chaque visite est plus douloureuse que la précédente car il s’aperçoit que le malade perd régulièrement de son autonomie jusqu’à n’être plus capable de faire par lui-même les gestes de la vie courante.
Puisque le malade en est réduit à ne même plus reconnaître son fils ou sa fille, on peut se demander qu’elle sa perception du monde qui l’entoure. Que voit-il ? à quoi pense-t-il et quelle est sa compréhension de sa situation.
Mesures à prendre pour accompagner un malade atteint de démence sénile
Il convient d’adapter les mesures à prendre au fur et à mesure de l’évolution de la maladie d’Alzheimer. Il est possible de constater par les proches de l’individu, que celui-ci passe d’un stade d’autonomie lui permettant de gérer ses affaires à un stade d’assisté incapable de prendre une décision et laissant en abandon son hygiène et son besoin de nourriture.
La mise sous tutelle est une étape importante visant à garantir la gestion à minima du train de vie. Vient ensuite l’étape consistant à décider d’un hébergement en milieu médical spécialisé car le maintien à domicile est usant et très onéreux pour les proches.