Commerce saisonnier, mieux vaut s’y prendre très longtemps à l’avance
Le commerce saisonnier a pour particularité de devoir son existence essentiellement à des circonstances de lieu et d’activité généralement touristiques.
Quelle saisonnalité ?
Globalement il en existe deux : celle d’hiver avec les sports du même nom et celle d’été. Leur saisonnalité est tributaire en grande partie des vacances scolaires mais aussi de la météo qui influe grandement sur la fréquentation des lieux de villégiature.
Le dénominateur commun en terme de type de commerce saisonnier est bien évidemment l’hôtellerie et les métiers de bouche.
En périphérique se trouvent les commerces proposant l’équipement nécessaire aux activités sportives ou de loisirs. Puis les commerces de souvenirs et de luxe lesquels profitent du temps que leur consacrent les touristes à faire du shopping.
Le problème des emplacements du commerce saisonnier
Si ce problème n’en est pas un pour les hôtels et les restaurants dont l’infrastructure ne peut pas s’adapter à d’autre activité, il n’en est pas de même pour le petit commerce saisonnier dont l’existence est directement tributaire de son emplacement.
Ainsi les magasins disponibles au cœur des stations saisonnières sont pris d’assaut parfois plusieurs années à l’avance. On y distingue trois types de baux. Le bail commercial classique d’une durée de 9 ans concédé à un commerçant qui paiera son loyer tout au long de l’année pour ne faire son chiffre d’affaire que sur quelques semaines.
Le bail précaire d’une durée maximum de 23 mois et le bail saisonnier qui peut se contracter sur 3 à 6 mois.
C’est ce dernier qui fait l’objet des plus grandes convoitises et pour lequel mieux vaut s’y prendre très longtemps à l’avance si on veut avoir une chance de l’obtenir. Ensuite il conviendra de bien faire tourner sa boutique car les loyers saisonniers sont fortement majorés pour compenser les mois de non utilisation.