Mettre en place une « directive anticipée »
La « directive anticipée » est un document par lequel toute personne majeur et en connaissance de cause peut indiquer son choix et ses souhaits concernant sa fin de vie. En cas d’impossibilité par la personne concernée de s’exprimer, les médecins pourront consulter ce document et agir en tenant compte des volontés du patient.
Comment ça marche ?
La directive anticipée est un document écrit et signé de la main de son contractant. Il doit mentionner les nom, prénom, date et lieu de naissance et préciser clairement les souhaits à faire respecter :
- Limiter ou arrêter les traitements en cours
- Être mis sous respiration artificielle
- Être transféré en réanimation
- Subir une intervention chirurgicale
- Être soulagé de ses souffrance au détriment de son espérance de survie
La directive anticipée prend autorité sur toutes autres considérations que pourraient émettre les médecins ou les proches de la personne concernée.
Il existe toutefois 2 cas d’exception : celui dans lequel la patient, victime d’un accident de santé brutal, doit subir des examens en vue d’établir un diagnostic et évaluer la situation. L’autre exception concerne la situation du patient et la cohérence du document. Dans ce dernier cas, le médecin peut prendre l’avis de la personne de confiance a qui a été remis le document et éventuellement consulter l’avis d’un collège de compétences.
Comment s’assurer de son application ?
La directive anticipée peut être remise à une personne de confiance ou un proche. Elle peut aussi être remise au médecin traitant qui l’incorporera au dossier médical. Elle peut enfin être conservée sur la personne en question.
Noter que le document a une validité de 3 ans et doit être renouvelé par une rédaction nouvelle ou l’apposition de sa signature avec la date de renouvellement.
Aussi appelée « loi Leonetti » un modèle de rédaction est disponible gratuitement en ligne.