La contravention dématérialisée arrive en force dans les e-mails

En quelques années nous sommes passés du fameux « papillon » glissé sous l’essuie-glace, à la contravention dématérialisée que l’on reçoit directement dans sa boite aux lettres électronique.

Une procédure pas encore universelle

Tout le monde n’a pas la faculté de recevoir sa contravention dématérialisée. En effet seuls les contribuables ayant souscrit à la déclaration d’impôts sur le web peuvent en « bénéficier ». Tous les autres automobilistes, sans connexion internet, continuent à la recevoir par courrier postal.

Même si ce n’est jamais agréable de recevoir ce genre de missive, il faut avouer que la dématérialisation des contraventions simplifie grandement les démarches.

Tout y est disponible à portée de clic. Toutes les informations et détail de la contravention s’affichent à l’écran. Google Map est disponible pour vérifier le lieu du délit. Un formulaire de réclamation en ligne s’ouvre à la demande et la procédure de réclamation disponible au remplissage d’un formulaire.

Enfin le paiement en ligne de la contravention dématérialisée peut s’effectuer au moyen d’une carte bancaire sur un espace sécurisé.

La contravention dématérialisée à l’ère du 2.0

S’il ne s’agissait pas d’une pénalité, on pourrait dire que la démarche est un plaisir d’ergonomie sur le web. Mail il s’agit en fait d’un cauchemar.

En effet il semblerait qu’en plus de la contravention dématérialisée les municipalités, en tous cas celle de Paris, projettent de confier la verbalisation du stationnement à des entreprises privées. Sans compter la multiplication des caméras vidéos qui permettent à distance de verbaliser le passage insidieux des automobilistes sur les couloirs de bus ou bien les stationnements en double file. La guerre aux voitures dans les grandes agglomérations est déclarée et n’est pas près de se terminer.

Bien sûr, il existe toujours la possibilité de contester une contravention ou un retrait de points du permis de conduire, à condition d’être en mesure d’apporter suffisamment de preuves et de justificatifs pour étayer la contestation.