Les échanges de bon voisinage – sans réclamations
Très longtemps, les échanges de bon voisinage se limitaient à un bonjour dans la cage d’escalier ou bien un « pourriez vous me dépanner d’un peu de sel ? » glissé à la va vite au travers d’une porte entrebâillée.
Les échanges de bon voisinage deviennent cordiaux
En fait, ils deviennent non seulement cordiaux mais les échanges de bon voisinage prennent le même chemin que les échanges de proximité grâce aux plateformes de réseaux sociaux.
Il faut bien reconnaître que la notion de voisin s’est largement étendue. On est passé du voisin de palier à celui du quartier en passant par le voisin de l’immeuble d’à côté. Le tout grâce au web, aux applis mobiles et à la géolocalisation.
Les échanges de bon voisinage ont pris la tangente et se sont démocratisés en permettant de multiplier les services rendus entre voisins pour toutes sortes de petits boulots, aide à la personne, bricolage et autres menus services voire prestations. On arrive même à se louer une perceuse entre soi dans un rayon de quelques kilomètres.
Autres modes de relations entre voisins
Dans le cadre des échanges de bon voisinage, point de rancœur ou de mauvaise interprétation. Internet a ce pouvoir magique d’empêcher les choses de s’envenimer même si parfois le ton monte un peu trop haut.
Toutefois, les lettres de réclamation à son voisin ne sont pas finies. Les mots s’échangent par messagerie interposée. La lettre de réclamation si elle doit être utilisée, ne l’est qu’en dernier ressort une fois que tous les recours verbaux et digitaux auront été épuisés. A cet égard, un modèle de lettre de réclamation est disponible gratuitement sur le web.
Elle servira dans le cas où le voisin très proche et très perturbant ne veut pas faire le moindre effort pour trouver un arrangement. A utiliser avec modération et avant tout autre recours dans lequel il serait ensuite difficile de faire machine arrières.