Prestation compensatoire, gare au retournement de situation

De plus en plus de divorces avec en accessoire la prestation compensatoire qui implique de facto des obligations financières pas toujours facile à tenir.
Le XXIième siècle sera-t-il celui du divorce après le mariage pour tous ?

Le divorce facile, la prestation compensatoire plus difficile

Avec le divorce à l’amiable, les lois qui le facilitent, et l’évolution des mœurs, il y a de plus en plus de candidats au divorce, même si cela implique quasi automatiquement des implications financières pas toujours facile à gérer.
Ainsi il est fréquent de constater que nombre de mariages convolés dans l’urgence se termine assez rapidement par un divorce. Lequel divorce arrive à se solutionner relativement rapidement moyennant un partage du patrimoine familial agrémenté d’une prestation compensatoire.
Cette dernière a beau être à la mesure des revenus de l’époux condamné, les aléas de la vie induisent parfois des situations de difficultés de trésorerie obligeant de revoir rapidement le montant et les conditions de règlement de cette fameuse prestation compensatoire.

Demander la révision de la prestation compensatoire

En cas de changement imprévu et important du train de vie de l’époux condamné à payer une prestation compensatoire, il est incontournable de passer à nouveau devant le juge afin de lui demander de réviser le jugement initial.
La demande devant être présentée accompagnée des éléments constitutifs justifiant la démarche et en particulier tout ce qui peut prouver la baisse de revenus.
La révision ne peut être revue qu’à la baisse. Il est toutefois possible de réviser également ou simplement la période de règlement. On pourra ainsi passer d’une rente mensuelle à une rente trimestrielle ou annuelle on encore demander à transformer la rente en capital libératoire.