Quelle tonalité pour écrire à son voisin de palier ?
Les relations avec un voisin de palier sont de nature inégale et aucun model ne peut se généraliser. Aussi donner des conseils de bon voisinage n’est pas chose aisée.
Pourquoi écrire à son voisin de palier ?
Bien que voisin et à proximité, il n’est pas toujours facile de rencontrer son voisin de palier. Des horaires différents vous empêchent de vous croiser dans les escaliers ou dans l’ascenseur, lieux particulièrement appropriés pour échanger des banalités ou des messages ciblés.
Sonner à sa porte tôt le matin ou tard le soir fait un peu intrusion et on n’ose pas s’y aventurer sauf pour crier « au feu ».
Aussi, dans le cas où on a besoin de lui faire passer un message important, mieux vaut lui écrire et déposer sa missive au bon endroit. Epinglé sur sa porte semble un peu agressif ou trop familier. Déposé sur son paillasson de palier, fait négligé et désinvolte. Remis dans sa boite aux lettres, sans timbre, mesquin. Remis en main propre est une solution, mais toutefois un peu cavalière et peut paraître incongrue selon le contenu de la lettre.
Bref, le contenu du message et la tonalité d’écriture peuvent aider à trouver le style de remise.
Quelle tonalité pour écrire à son voisin de palier ?
On adaptera la tonalité au message. Pour une simple lettre de réclamation mineure, un peu d’humour et un ton badin fera très bien l’affaire. Pour un dérangement ponctuel, non répété trop souvent, un petit mot comportant un rappel des règles de vie en copropriété semble approprié.
Pour un dérangement intrusif, répété et gênant, mieux vaut adopter un ton administratif et faire état de poursuites judiciaires envisagées en cas de récidive régulière.
Toutefois, mieux vaut garder à l’esprit qu’un voisin de palier ça ne se change pas facilement et pas très souvent. Et que si le ton venait à s’envenimer, il faudra vivre avec quelqu’un qui pourrait devenir agressif ou tout au moins désagréable en face de sa porte.
La lettre de réclamation à son voisin demande tact, diplomatie et tolérance au moment d’être rédigée, et ce, quelle que soit la situation…