Adopter un enfant, un parcours semé d’embuches

Entamer des démarches pour adopter un enfant devient de plus en plus difficile. Certes, cela n’a jamais été facile ou tranquille mais les procédures se sont dernièrement fortement durcies.

Quelles sont les sources pour adopter un enfant

Traditionnellement, les européens et de surcroit les français souhaitant adopter un enfant, se tournaient vers les pays en voie de développement et en particulier les pays d’Asie.

Or, depuis quelques années, ces pays, tels que la Chine, le Cambodge ou le Laos ont rendues plus contraignantes les formalités et les critères permettant d’adopter un enfant.

La raison de ce durcissement est à trouver dans différentes circonstances. Pour certains, ce sont les conflits armés, les catastrophes naturelles ou encore l’instabilité politique qui deviennent un frein.
Pour d’autres, il s’agit heureusement de l’essor économiques de ces pays, tels que la Chine, la Russie ou le Brésil, avec une augmentation d’une classe moyenne plus importante. Celle-ci étant plus en mesure maintenant d’assumer leur garde alors que le nombre d’abandons diminue drastiquement.

Des procédures plus contraignantes

Cette évolution économique permet aux pays d’origine de fixer de nouveaux critères de sélection.

Tout d’abord en favorisant l’adoption par leurs propres ressortissants dès le plus jeune âge des candidats à l’adoption. Puis en obligeant les étrangers à fournir un dossier plus conséquent en terme de profil d’éducation mais aussi en terme de revenus suffisant. La Russie obligeant en plus le suivi d’une formation de 80 Heures quand d’autres pays imposent simplement des quotas.

Cette situation conduit ainsi au fait que les enfants les plus jeunes et possédant une meilleure santé sont réservés aux adoptions locales. Les couples étrangers souhaitant adopter un enfant se retrouvent alors avec un choix restreint d’enfants plus âgés, handicapés ou issus d’histoires compliquées avec des problèmes psychologiques.

Dans ce contexte, l’AFA (Agence Française de l’Adoption) organise depuis quelques années des réunions mensuelles d’information sur ces enfants « différents ».
Pour ceux qui entament le difficile, mais méritoire, parcours pour
adopter un enfant, mieux vaut organiser très tôt ses démarches et s’assurer d’obtenir à tous moments sa disponibilité professionnelle afin de pouvoir se déplacer quand il le faudra.