Faire valoir son droit à la pension de réversion
Suite au décès de son conjoint après avoir été dument marié, le survivant peut faire valoir son droit à la pension de réversion. Comment faire ?
Activer son droit à la pension de réversion
La pension de réversion est matérialisée par une partie de la pension de retraite que percevait le conjoint défunt avant de disparaître. Il y a toutefois un certain nombre de conditions à remplir pour pouvoir y avoir droit.
Cette pension de réversion est effectuée aussi bien par la Sécurité Sociale que par la retraite complémentaire avec quasiment les mêmes contraintes des deux côtés.
A noter que la pension de réversion n’est pas attribuée automatiquement et qu’il convient d’en faire la demande pour l’obtenir. L’organisme alerté doit y répondre avec diligence, toutefois sans réponse de sa part au bout de 4 mois est considéré comme un refus d’attribution.
Quel montant et quels conditions d’attribution
La pension de réversion s’élève à 54% de la retraite dont bénéficiait le défunt avec un minimum de 3.406,47€ par an à condition d’avoir pu justifier de 60 trimestres d’assurance retraite du régime général. Ce montant est diminué en cas de cotisations insuffisantes et inférieures aux 15 ans requis.
Pour y avoir droit il est impératif d’avoir été marié(e) avec le défunt et avoir au moins 55 ans. Rien pour les concubins et les pacsés.
Il y a également un plafond de ressources à ne pas dépasser, qui se monte à 20.300,80€ pour une personne vivant seule et 32.481,28€ si en couple. Toutefois pour les personnes âgées de plus de 54 ans et travaillant encore, le seuil de ressources est calculé sur 70% des revenus de l’activité. Si la somme des ressources et de la pension de réversion est supérieure au montant maximum fixé à 10.591,56€ par an, la pension de réversion est réduite à hauteur du dépassement.
Enfin si l’époux(se) décédé(e) a été marié(e) plusieurs fois, la pension de réversion est partagée entre tous(tes) les ex.
Un modèle de lettre de demande d’allocation d’une pension de réversion est disponible gratuitement sur le web. En cas de contestation ou de difficultés, mieux vaut se faire assister par un avocat.