Assister un proche en fin de vie
Nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre et plus ou moins soudainement, à assister un proche en fin de vie.
Se rendre disponible pour assister un proche en fin de vie
Que ce soit ses parents qui par définitions sont appelés à disparaître en premier, accidentellement un enfant, ou un autre parent près de soi, il n’est pas envisageable de ne pas répondre présent pour assister un proche en fin de vie.
Alors, ce n’est pas une partie de plaisir et bien souvent il est difficile de se rendre disponible. C’est la raison pour laquelle, en France, le législateur a souhaité mettre en place des dispositions d’aide pour les salariés confrontés à cette pénible situation.
Avec une demande rédigée en bonne et due forme, et accompagnée d’un certificat médical, l’employeur n’a pas la possibilité de refuser l’accord d’une demande de congé pour solidarité familiale.
Organiser sa disponibilité pour assister un proche en fin de vie
Le congé peut être pris pour une durée de trois mois maximums. Il peut aussi être réduit en fonction des circonstances. Demandé par lettre recommandée avec accusé de réception ou bien remis en main propre avec un délai de 15 jours au préalable.
Le congé de solidarité familial peut être pris en plusieurs fois. Il peut aussi être adapté selon les besoins en temps partiel.
Le contrat de travail est interrompu pour la durée effective du congé demandé. Le salarié ne perçoit alors pas de rémunération, mais il peut faire valoir des droits à une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie.
A l’issue du congé, le salarié peut retrouver son poste et si ce n’est pas possible, l’employeur doit lui proposer un emploi identique ou différent mais avec une rémunération au moins équivalente.
Quel que soit le lien de parenté, assister un proche en fin de vie est une démarche humanitaire et affective que tout un chacun devrait pouvoir effectuer dans les meilleures conditions possibles.