LES CONGES EXCEPTIONNELS POUR DECES SONT ALLONGES

Depuis le 1er avril, les Sénateurs ont voté une loi permettant aux salariés de disposer de plus de jours lors du décès d’un proche. L’extension de ce congé exceptionnel était demandée depuis de nombreuses années. Un réel plus pour le bien-être du salarié lors de ces épreuves douloureuses.

De 2 à 5 jours de plus

Afin d’assurer un « retour au bureau » de qualité aux salariés, les Sénateurs ont donc adopté cette loi qui va permettre d’allonger le congé de 2 à 5 jours s’il s’agit du décès d’un enfant, et, de 2 à 3 jours s’il s’agit du décès du conjoint (mariage et Pacs).

Cette nouvelle loi prend donc en compte le caractère exceptionnel lors du décès d’un membre de la famille aussi proche (conjoint et enfant en bas-âge).

Quelles sont les conditions à respecter ?

Suite à ces événements familiaux tragiques, il est important de noter que tous les salariés sont sur le même pied d’égalité (CDI, CDD, intérimaire, stagiaire) et qu’aucune ancienneté n’est nécessaire. Il faut toutefois fournir une preuve telle qu’un justificatif de décès dont il existe un modèle de lettre. Bien entendu, cette absence allant de 2 à 5 jours est rémunérée à 100 %.

Aussi, ce congé exceptionnel n’est aucunement rétroactif et ne peut pas être pris au retour d’un congé payé (si le décès a eu lieu pendant celui-ci).

Enfin, il est vivement recommandé de prévenir son employeur dans les plus brefs délais afin que celui-ci puisse s’organiser au mieux.