Intégrer un logement de fonction à la partie variable du salaire

Destiné plus particulièrement à un poste de direction ou à celui d’un commercial doué, le logement de fonction est un atout dans la négociation de la partie variable du salaire prévu.

Pourquoi un logement de fonction ?

Tout comme la mise à disposition par l’entreprise d’un véhicule de fonction, le logement de fonction fait partie des éléments incitatifs que l’on met dans la balance lorsqu’il est nécessaire de négocier l’arrivée d’un collaborateur important.

Il en va ainsi du poste de Directeur Général, Directeur Marketing ou Commercial que l’on souhaite voir tenu par une personne qui aura déjà fait ses preuves à l’extérieur et qui de toute évidence serait une vraie valeur ajoutée indispensable à la stratégie de croissance de l’entreprise.

Il y a dans la négociation, le salaire récurrent fixe, le salaire variable construit sur les résultats et les objectifs définis et obtenus, la garantie de retraite et les avantages en nature.

Quels avantages en nature ?

Il peut y en avoir plusieurs. Le plus courant étant celui du véhicule de fonction que l’on accorde généralement aux équipes commerciales sur le terrain pour plusieurs raisons. La première étant purement économique, car il est plus avantageux pour l’entreprise de louer un véhicule que payer des frais de déplacements fréquents.

Un autre avantage en nature destiné aux cadres supérieurs est celui de la Business Credit Card. Celle-ci est nominative et confiée à un haut dirigeant avec un montant mensuel de dépenses préalablement acceptées.

L’abonnement à un club de sport, à l’opéra ou autres séquences de loisirs fait partie des petits Plus destinés à huiler les rouages et montrer tout l’intérêt que l’on porte au personnage à recruter.

En dehors des postes à l’étranger pour lesquels le logement de fonction fait partie intégrante du deal, il n’en va pas de même de façon automatique pour les recrutements destinés à la France. Il s’agit aussi d’un élément de valorisation du poste pour lequel personne ne reste insensible même si le « cadeau » est onéreux et souvent difficile à gérer en pratique sur le plan administratif et fiscal pour l’entreprise.