Comment mesurer la bonne santé d’une entreprise
Que ce soit pour le dirigeant ou ses actionnaires, ou plutôt pour un fournisseur ou un futur salarié, quel qu’en soit la raison ou la motivation, il est toujours bon de mesurer la bonne santé d’une entreprise avec laquelle on peut avoir à traiter.
Les 3 indicateurs incontournables
Pour mesurer la bonne santé d’une entreprise, il y a 3 indicateurs à ne pas négliger car ils sont tous trois intrinsèquement liés et dépendants. Si l’un des 3 est en baisse, c’est déjà un mauvais signe, mais s’ils sont tous les trois en régression, cela signifie que l’entreprise est malade.
Rentabilité, solvabilité, trésorerie, sont les 3 indicateurs à surveiller de très près et en permanence.
La rentabilité détermine la capacité de l’entreprise à générer des profits dont elle se servira pour faire face à ses obligations, améliorer son organisation et procéder à des évolutions en vue d’augmenter son rayonnement. Il conviendra de comparer le chiffre d’affaires HT ainsi que la marge brute avec les résultats des années précédentes.
La solvabilité se mesure à l’aune des capitaux propres qui doivent être suffisants pour couvrir les immobilisations. Cet indicateur démontre la capacité de l’entreprise à s’endetter en cas de besoin.
La trésorerie est aussi un signe de bonne santé lorsqu’elle garanti un minimum de 3 mois de charges et de frais. Le fonds de roulement doit pouvoir assurer la survie de l’entreprise dans le cas où elle aurait à devoir fonctionner au moins 90 jours sans aucune recette.
Mesurer la bonne santé d’une entreprise
Bien évidemment mesurer la bonne santé d’une entreprise, permet de s’assurer que celle-ci peut croitre sereinement.
Dans le cas contraire en mesurant son niveau, elle doit pouvoir être amené à corriger le tir en prenant des mesures appropriées. Baisse des charges, économies de toutes sortes, suppression de postes secondaires, licenciements sont dans la panoplie des outils que le dirigeant devra utiliser pour redresser la barre.