Faire des travaux sans autorisation du propriétaire est un risque qui peut être onéreux
Il est toujours possible de faire des travaux sans autorisation du propriétaire, mais il existe un risque qui peut déboucher sur des dépenses inconsidérées et onéreuses.
Pourquoi faire des travaux sans autorisation du propriétaire ?
Sachant qu’il existe un risque fort probable de se faire retoquer, le locataire menant à son terme des travaux sans autorisation du propriétaire, le fait en juste connaissance de cause.
Les raisons pour prendre un tel risque ne sont pas très nombreuses. Cela pourrait être acceptable dans le cas où le locataire est assuré de demeurer longtemps dans son logement et estime que les coûts afférents seront amortis au fil du temps.
Par ailleurs le locataire estimant sa requête justifiée pour des raisons de sécurité, peut prendre le risque d’un procès pensant avoir de grandes chances de le gagner.
Quels sont les risques ?
Le risque le moins élevé se situe dans le fait que le propriétaire demande à ce que les travaux entrepris soient rétrogradés pour remettre les lieux dans l’état dans lequel ils se trouvaient au préalable. Le coût de ce retour en arrière devrait être à peu près égal aux coûts des travaux entrepris.
Mais le bailleur peut demander à ce que son locataire le dédommage moyennant le paiement d’une indemnité sans pour autant renoncer à la remise en état initial des locaux.
Ainsi mener à son terme des travaux sans autorisation du propriétaire peut revenir à fortiori bien plus cher que ce que l’on aurait pu envisager. Ceci est valable pour tous travaux à caractère esthétique ou de confort.
En revanche tous travaux ayant pour objectif de protéger les locataires d’éventuels risques d’accident ou de blessures, doivent absolument être entrepris par le propriétaire. Le locataire pourrait s’y substituer à condition d’apporter la preuve et la justification de sa démarche au cours d’un éventuel procès.