Payer son loyer est la première chose à faire quand tout va mal
En période de crise économique alors que tout devient difficile, il n’est pas rare de voir des foyers ayant beaucoup de mal à boucler leur fin de mois avec le risque de ne pas pouvoir payer son loyer.
C’est pourtant le poste le plus important à gérer dans la liste des factures à payer quand tout va mal.
Un risque à ne pas prendre à la légère
Ne pas payer son loyer plusieurs mois consécutifs est un risque à ne pas négliger car il peut amener à la résiliation du bail avec pour résultat une expulsion et la difficulté à retrouver un nouveau logement.
Il y a toujours dans une gestion familiale, et plus encore dans une gestion d’entreprise, la possibilité de jouer avec les dates d’échéances et gagner quelques jours de délais sur le règlement de ses factures. Certains établissements peuvent être plus ou moins flexibles, mais dans une gestion en bon père de famille, mieux vaut payer ses factures en temps impartis.
Il en va ainsi pour les factures d’énergie, électricité et gaz proposent un paiement par prélèvement automatique à date fixe. En cas de rejet, le prélèvement est généralement représenté deux ou trois semaines plus tard. C’est autant de gagné et termes de délais. Toutefois en cas de non-paiement dans ce laps de temps, la fourniture peut être restreinte.
Chez les impôts, il est toujours possible de négocier un délai de paiement en cas de difficultés passagères. Une pénalité de 10% étant appliquée systématiquement dès lors que la date de règlement prévue est dépassée.
Procédure lourde et onéreuse
Quand il n’est pas possible de payer son loyer, le législateur a prévu une certaine tolérance en vue d’éviter l’éviction de foyers en difficultés afin que ces familles ne se retrouvent pas trop vite sans toit et dans la rue.
Ainsi dès lors que la date de paiement du loyer est passée, le propriétaire est en droit d’adresser une lettre rappel amiable donnant un délai d’une semaine pour que son locataire se mette à jour de son retard et arrive à payer son loyer.
Ce délai étant dépassé, le bailleur sera en position de force pour confier un dossier à un huissier, lequel entamera une procédure d’injonction et mise en demeure de payer son loyer, débouchant faute de résultats vers une convocation devant un tribunal de référé en vue de constater la défaillance et prononcer la résiliation du bail.
Cette situation est celle qu’il convient d’éviter à tout prix. Pour ce faire, mieux vaut répondre à toutes les relances du propriétaire même en lui envoyant un montant partiel du loyer en guise d’acompte pour lui faire patienter les quelques jours nécessaires à la régularisation de sa situation.