Pas de limite pour le Big Data

Comme son nom l’indique, le big data, c’est gigantesque. Peut-on lui trouver des limites ?

D’où viennent toutes ces données

Le big data est alimenté en permanence et en temps réel par tout ce qui peut se mesurer et s’enregistrer dans une base de données, quelle qu’elle soit. Et cela à partir des usages que nous faisons au quotidien sur une multitude d’actes de toutes sortes.

En premier lieu et par définition tout ce qui se passe sur internet alimente les BDD multiples des acteurs du web. Les Google, Facebook, LinkedIn, Criteo, Booking et compagnies amassent sans relâche tout ce qui transite à proximité de leurs applications et services.

Le téléphone ensuite n’est pas en reste puisque les smartphones ont quasiment les mêmes usages qu’un ordinateur portable ou de bureau…avec en plus les échanges verbaux qui ne peuvent que laisser au mieux des traces anonymes.

Et on ajoute les données hors ligne

A côté du big data issu des flux de l’internet, il existe les données non directement connectées mais transitant tout de même par l’internet ne serait-ce que pour être stockée et traitées par ailleurs.

Nous connaissons depuis de nombreuses années les données issues des caisses de supermarchés et magasins spécialisés. Il s’agit là de traiter les habitudes de consommation alimentaire ainsi que des produits d’usages quotidiens.

Depuis peu sont collectées les informations de transport à partir des ordinateurs embarqués dans les véhicules modernes. Ces derniers sont équipés de logiciels permettant d’analyser de manière « anonyme » les habitudes de déplacement du propriétaire de voitures. Distances parcourues, mode de conduite, durée des déplacements voire destinations récurrentes. Toutes ces données sont remontées chez le constructeur qui les collecte, les analyses et en revend une partie aux instituts de sondages et de marketing.

Les limites du big data sont ainsi difficiles à déterminer, mais gageons que nous ne sommes pas près d’en voir le bout. Le big data, c’est big, surtout quand il y a du volume à traiter