Investir dans un bail commercial
Investir dans un bail commercial à l’heure où les taux d’intérêts n’ont jamais été aussi bas permettant un endettement malin, peut être une solution intéressante.
Diversifier ses investissements
En vue de se constituer un patrimoine pérenne sur du moyen, voire long terme, toutes les occasions doivent pouvoir être considérées et réfléchies. Acquérir un bail commercial lorsqu’on n’est pas soi-même l’exploitant du lieu, peut paraître iconoclaste, mais pourquoi pas ?
L’investisseur averti aura avant tout placé son argent dans la pierre en premier lieu, puis dans quelques valeurs mobilières cotées en bourse. Enfin rien ne l’empêche de mettre des fonds dans des start-up en devenir.
Pour investir dans un bail commercial, il faut être en position argumentée pour le faire, car la situation est assez inhabituelle même si d’un premier abord attractif.
Pourquoi investir dans un bail commercial ?
Il existe deux pistes pour se retrouver propriétaire d’un bail commercial. Acheter les murs d’un local commercial et le louer tout en précisant par contrat que le bail restera sans défaut attaché aux murs. Donc non cessibles par le locataire.
La seconde situation consiste à financer l’acquisition d’un bail commercial pour sa propre société en expansion ou pour une entreprise commerciale dans laquelle on aura pris une participation.
Il convient alors de considérer à quel moment et dans quelles circonstances l’investisseur pourra en sortir et prendre sa plus-value. Noter que la valeur d’un bail commercial est directement tributaire de l’activité du commerce, de son emplacement et du volume et la qualité de sa clientèle.
Ainsi un commerce installé dans une zone en devenir pourra prendre de la valeur grâce à l’installation d’une activité de croissance. A l’inverse un commerce mal géré va péricliter et voir la valeur de son bail commercial approcher rapidement du néant.
On l’aura compris, investir dans un bail commercial peut être intéressant selon les circonstances mais peut aussi vite devenir un cauchemar si l’investisseur n’est pas aux manettes pour piloter le développement de son investissement.