Le choix du Bio pour les agriculteurs

L’indubitable essor du Bio et l’engouement qu’il suscite chez les consommateurs implique une réflexion sérieuse chez les agriculteurs pour qui le choix du Bio est souvent une simple question de survie.

Le choix du Bio privilégié par les consommateurs

Un nombre constamment grandissant de consommateurs préfèrent acheter bio pour plusieurs raisons malgré une différence notable sur les différences de prix avec les produits non bio.

Ainsi le choix du Bio est induit en priorité par l’absence de produits chimiques dans leur traitement ainsi qu’une interdiction d’utiliser des OGM et leurs dérivés. Viennent ensuite les considérations écologiques de préservation des environnements agricoles influents sur les cultures ainsi que sur l’élevage des animaux. Enfin sont considérés la qualité gustative et la valeur nutritionnelle.

Les adeptes du choix du Bio font tout de même un peu abstraction du coût des produits bio qui sont généralement nettement supérieurs à ceux des produits plus industrialisés ou pour lesquels les traitements permettent des productions supérieures grâce aux pesticides et aux conservateurs leur permettant d’être distribués plus longtemps.

Le choix du Bio est une question de survie pour certains agriculteurs

La faculté qu’on les distributeurs à vendre des produits issus de l’agriculture naturelle, donc bio, à des prix supérieurs, entraine toute la chaîne de valeur vers le haut permettant à tous les intervenants d’être mieux rémunérés.

Pour certains agriculteurs ou éleveurs, le choix du Bio est simplement une question de survie à laquelle ils sont parfois obligés de répondre. Pour d’autres entrepreneurs agricoles, le choix du Bio se fait tout naturellement par goût et/ou par idéologie au moment où ils décident de s’installer.

Bien que l’obtention d’un label Bio ne soit pas la chose la plus aisée qu’il soit, les producteurs n’hésitent plus à investir dans des méthodes et leurs équipements afin de pouvoir apposer le fameux label Bio sur leur production.

Les règles d’attribution ainsi que les contrôles y afférents sont particulièrement en France suffisamment drastiques et sérieuses pour que tout le monde les respecte.