Les Différents Types de Société
Avant de se lancer dans l’aventure de l’entreprenariat, chaque futur gérant doit s’interroger sur sa vision à long terme afin de réaliser les bons choix stratégiques. Bien choisir le statut de sa société est le premier pas vers le succès.
2 statuts pour rester le seul maître à bord
Selon ses objectifs et les fonds disponibles, l’entrepreneur peut opter pour un statut « individuel ». Il a le choix entre l’entreprise individuelle et l’EURL.
Dans le premier cas, la notion d’associé est inexistante, tout comme celle de capital social. L’entrepreneur dirige, prend toutes les décisions et est le seul responsable face à des erreurs de gestion. Ce statut est séduisant par sa simplicité.
Dans le second cas, le gérant est le seul associé et il doit verser un montant libre en guise de capital social. Il a tous les pouvoirs de décision, mais sa responsabilité est limitée à ses apports. Il est soumis à l’impôt sur le revenu (sauf si demande explicite de l’impôt sur les sociétés). Ce statut est attractif, car la gestion est en solo avec les avantages d’une structure sociétale.
3 statuts pour grandir rapidement
Parmi les statuts dédiés aux structures plus importantes, il y a la SARL, la SAS et la SA. Pour chacune des entités, il existe un modèle de Statut afin de réaliser chaque démarche.
Concernant la SARL, ce statut prévoit entre 2 et 100 associés et le montant du capital social est libre. Les associés peuvent nommer un gérant qui s’occupe des décisions quotidiennes, mais les grandes décisions sont définies par l’assemblée générale. Le régime fiscal est celui de l’impôt sur les sociétés et les rémunérations sont déductibles des profits. Ce statut est passe-partout, mais nécessite une réelle rigueur.
La SAS est une forme juridique appréciée des investisseurs. Ce statut est soumis à l’impôt sur les sociétés et les associés ont pour obligation de nommer un président. Sa grande souplesse permet d’accueillir des associés très facilement (idem pour la revente des parts).
Enfin, la SA doit compter au minimum 7 associés pour un capital social minimal de 37 000 euros. Un conseil d’administration composé de 3 à 18 membres est obligatoire. Ce statut est réservé aux entreprises ayant une ambition internationale et/ou un très fort potentiel