Travail du dimanche, comment négocier une compensation ?

Si certains voient dans le travail du dimanche l’occasion de gagner un peu plus d’argent, d’autres salariés y voient une contrainte à laquelle ils n’adhèrent pas forcément. L’occasion pour cette catégorie de salariés de négocier des contre parties à déterminer.

Quelles compensations pour le travail du dimanche ?

Le détail des compensations possibles ou négociables sont particulières à chacune des branches professionnelles concernées. Pour la plupart il s’agit généralement d’indemnités rémunérées sur le bulletin de salaire du mois concerné.

Il peut aussi s’agir d’un complément de RTT ou de vacances à prendre en plus des congés légaux. Les deux compensations étant facilement cumulables.

Mais avec un peu d’imagination il peut y avoir d’autres éléments à faire entrer dans la négociation pour indemniser le salarié à participer au travail du dimanche.

Avant de négocier, mieux vaut évaluer sa position stratégique

Le travail du dimanche ne pouvant pas être une obligation légale, sa mise en place est déterminée par l’intérêt que l’entreprise et son personnel peuvent y trouver. Ainsi dans les lieux à forte affluence touristique, les commerçants ou artisans n’ont généralement pas de problème à inclure cette particularité dans le contrat de travail CDI ou CDD au moment de sa conclusion. Ainsi l’employé recruté saura immédiatement en quoi consiste son poste de travail et quelles sont ses obligations contractuelles. Libre à lui de les accepter ou pas.

Dans un autre cas de figure, lorsqu’il s’agit d’une démarche voulue par la direction pour une ou plusieurs raisons particulières, la difficulté va consister à convaincre les salariés déjà en poste à accepter d’y souscrire.

C’est dans cette situation, au cours de laquelle se joue d’une part le confort du salarié et d’autre part la stratégie de l’entreprise, que le dialogue va s’ouvrir et qu’une négociation va pouvoir s’engager sur les conditions d’acceptation du travail du dimanche par les employés.