Travaux de domotique : autoriser son locataire avec des limites

A l’heure des économies d’énergie et de la digitalisation d’un nombre grandissant de fonctions quotidiennes, installer la domotique dans son logement est un objectif que beaucoup de locataires souhaitent réaliser.
Pour les propriétaires loueurs, la problématique consiste à décider du montant de leur participation à ce qui quelque part tend à augmenter la valeur des biens immobiliers qu’ils gèrent.

De l’utilité de la domotique

La domotique est la conjugaison de techniques informatiques adaptées aux fonctions du bâtiment en vue de les automatiser et les piloter à distance.
Ainsi en automatisant les plages horaires de chauffage, par exemple, la démarche tend à économiser de l’énergie. En pilotant à distance les commandes de lumière et de cuisine, on arrive à mieux sécuriser son logement et organiser la cuisson des repas familiaux. En relayant les besoins d’approvisionnement des produits du logement on réduit les déplacements au super marché.
Bref, les applications de domotique sont multiples et permettent une augmentation sensible du confort chez soi.

Quid des coûts d’installation ?

Toutes ces installations en domotique, si elles ne sont pas effectuées lors de la construction d’un logement neuf ou lors de la réhabilitation d’un logement ancien, ont un coût qui peut être considérable mais qui profite d’abord à la valeur intrinsèque du bien immobilier, même si c’est le locataire qui en profite en priorité.
Ainsi il n’est pas rare de voir un locataire souhaitant rester un temps certain dans son logement, organiser des installations de domotique en accord avec son propriétaire.

Pour ce dernier, la question se pose en termes de financement et de fiscalité. Même si ce genre de travaux est encouragé par l’Etat qui y voit une façon d’améliorer l’habitat tout en faisant réaliser des économies d’énergie et y attribue des avantages fiscaux, le coût des installations doit être payé par le donneur d’ordre.
Ainsi le propriétaire devra faire un calcul très affiné du montant à investir ou bien de la réduction de loyer à consentir afin de participer au financement des travaux. Il mettra ensuite en face de cet investissement d’une part les avantages fiscaux à récupérer et d’autre part une estimation de la plus-value à apporter à son bien.
Dans ce contexte on peut imaginer facilement une acceptation de participation aux travaux en en limitant le montant.

Une lettre d’autorisation ou de refus pour travaux effectués pas son locataire est disponible gratuitement sur le web.