FAIRE UN BREAK AVEC UN CONGE DE SOLIDARITE INTERNATIONALE
Avec toutes les catastrophes dont les informations nous parviennent régulièrement par voie de presse, télévision ou encore plus rapidement par internet, nombreux sont les français qui souhaiteraient apporter leur soutien et partir aider les sinistrés du bout du monde.
Comment est-ce possible lorsqu’on travaille ?
La formule, pour venir en aide sans pour autant causer du tort à sa carrière professionnelle, passe par un congé de solidarité internationale. Ce type de congé exceptionnel peut être accordé sans grande difficulté à condition que le salarié soit en poste depuis au moins 12 mois et que son absence ne porte pas préjudice à l’entreprise.
En outre, la mission doit se situer hors de France et être organisée par une association ou une organisation internationale. Une liste est fixée et mise à jour par le gouvernement par arrêté.
En profiter pour faire un break
Selon les circonstance le congé de solidarité internationale peut être l’occasion de faire un break. Partir 6 mois loin de tout permet de couper les ponts, rompre avec la routine, cicatriser une rupture amoureuse ou aider à gérer un deuil. Bref, les « excuses » ou les raisons sont nombreuses, au-delà de l’action humanitaire qui est tout de même la première des raisons.
Comment procéder ?
Le salarié volontaire, doit en avertir sa direction au moins 1 mois avant le départ par lettre envoyée en recommandée ou remise en main propre contre décharge.
Dans le cas d’une grande urgence pour cause de catastrophe, le délai peut être ramené à 48H et l’entreprise doit donner sa réponse sous 24H.
La Direction de l’entreprise ne peut refuser un tel congé de solidarité internationale uniquement si l’absence du salarié peut être préjudiciable à la production ou au fonctionnement de l’entreprise.
Durant le congé de solidarité internationale le salarié de perçoit plus de salaire, mais son absence est considérée comme un travail effectif pour le calcul des avantages sociaux. L’absence ne peut pas être imputée sur le congé annuel et à son retour le salarié doit pouvoir retrouver son précédent poste ou un emploi similaire avec le même salaire qu’à son départ.