Pas heureux au boulot ? Vite une rupture conventionnelle !

La rupture conventionnelle a d’avantageux le fait de pouvoir être déclenchée par l’une ou l’autre des deux parties, employeur ou employé, à tout moment. La contrainte est que pour être conventionnelle une action nécessite l’accord de toutes les parties.

Initier une rupture conventionnelle

Quelle que soit l’initiateur de la démarche, celui-ci doit avant tout avoir au moins une bonne raison de la mettre en œuvre. Du côté de l’employeur, on peut imaginer qu’il pourrait s’agir d’un mécontentement des performances de son salarié. Cela pourrait être aussi une action en vue d’optimiser ses charges en réduisant le coût salarial.

Du côté du salarié, l’une des raisons pouvant se faire jour pourrait venir d’un choix de carrière, de raisons familiales ou de cadre de vie…

Quoi qu’il en soit, la rupture conventionnelle nécessite un motif que les deux parties doivent accepter et qui soit plausible.

Sur quoi baser la mise en œuvre d’une rupture conventionnelle ?

A l’initiative de l’employeur l’accord peut, en théorie, être rapidement conclu puisque généralement l’élément déclencheur devrait se situer au niveau de l’indemnité de rupture et du calendrier à mettre en place. Noter que quelle que soit la partie qui lance l’opération, la rupture conventionnelle repose toujours sur un paiement effectué par l’entreprise.

Pour le salarié, différents motifs de rupture sont disponibles. Souvent reliés à un objectif d’optimisation de carrière ou de confort.

Pourtant depuis quelques années on assiste à un engouement de personnes qui décident de changer d’entreprise ou de métier simplement parce qu’ils ne sont pas heureux dans le boulot qu’ils exercent.

Le bien-être des salariés étant un sujet d’actualité depuis l’avènement des start-up et de l’ère digitale, nul doute que faire reposer le motif d’une rupture conventionnelle sur le bonheur du salarié à exercer son métier, doit pouvoir être accepté par l’inspection du travail qui a toujours son mot à dire lors de la validation administrative de la démarche.