BIEN ABORDER UNE RUPTURE CONVENTIONNELLE

La rupture conventionnelle est devenue un véritable outil pour les salariés comme pour les employeurs. Chaque semestre, cette forme de séparation à l’amiable bat des records. Voici quelques conseils pour bien aborder ce virage professionnel qu’il soit sollicité ou pas.

Quelques chiffres clés concernant la rupture conventionnelle

La rupture conventionnelle connait un véritable engouement, car elle permet de rendre le marché du travail plus flexible. Près de 150 000 ruptures avaient été homologuées en 2012, 151 000 en 2013, 160 000 en 2014 et plus de 170 000 euros 2015. Sur le nombre total de CDI, cela représente près d’1 rupture sur 5.

Quelques conseils pour appréhender une rupture conventionnelle

Si la rupture conventionnelle n’est pas sollicitée (l’entreprise en est à l’origine), il y a toujours la possibilité de négocier ce départ. Il est courant de demander les mêmes conditions financières que lors d’un licenciement. Dans tous les cas, il faut laisser l’entreprise prendre les initiatives en terme de calendrier et d’offre puisque l’accord ne peut être que mutuel.

Mieux qu’un licenciement sec

Ne perdons pas de vue qu’une rupture conventionnelle fait office d’une bien meilleure porte de sortie qu’un licenciement sec. De plus, l’impact d’une rupture conventionnelle est bien plus positif lors de la recherche future d’un emploi.

Si la rupture conventionnelle est sollicitée, les échanges peuvent être rapides et directs. Dans ce cas, les 2 parties ont souvent le même objectif. La seule solution pour l’entreprise est de proposer un meilleur poste au salarié souhaitant négocier une rupture conventionnelle.

Dans tous les cas, il existe un modèle de rupture conventionnelle afin que l’aspect administratif ne souffre d’aucune anomalie pouvant entrainer un refus de la part des autorités lors de l’homologation.