Entreprise : savoir rompre une période d’essai
La période d’essai est vitale pour l’entreprise comme le salarié. En effet, elle permet aux 2 parties de s’évaluer mutuellement. Même si cette période n’est pas obligatoire, il est nécessaire de connaitre quelques données clés, notamment concernant sa rupture.
Salariés concernés et durée de la période d’essai
Il est important d’indiquer que la période d’essai doit être indiquée clairement dans le contrat signé par l’entreprise et le salarié. En effet, n’étant pas obligatoire, la période d’essai doit être clairement évoquée. A noter qu’il existe des modèles de contrat qui intègrent les données relatives à la période d’essai.
Dans le cadre d’un CDI, la durée maximale va de 2 à 4 mois selon le statut du salarié (elle peut-être renouvelée 1 seule foie). Ainsi, la période d’essai sera de 2 mois pour un employé, et, de 4 mois pour un cadre. Dans le cadre d’un CDD, la période d’essai est de 1 jour par semaine, mais elle ne peut excéder 2 semaines (CDD de 6 mois) ou 1 mois (CDD d’1 an).
Quid de la rupture de la période d’essai ?
Concernant la rupture de la période d’essai, elle peut être réalisée à l’initiative de l’employeur, mais aussi de l’employé. Aucune raison n’est nécessaire pour rompre le contrat de travail.
Si la rupture émane de l’employeur, il est obligatoire de respecter le délai de prévenance si la période d’essai est au moins d’une durée d’une semaine. Ainsi, ce délai de prévenance sera de 24 heures (si moins de 8 jours de travail), de 48 heures (entre 8 et 30 jours de travail), de 2 semaines (entre 1 et 3 mois de travail) ou d’1 mois (plus de 3 mois de présence).
Ce délai n’est pas obligatoire en cas de faute grave.